Extrait du journal

Les gaillards bûcherons sont étrangers à ces soucis philosophiques. Ils sont faits pour abattre et couper du bois, et ils y apportent une ardeur et. une jovialité merveilleuses. Je parle avec eux, tandis qu'ils affûtent leur hache et passent la pierre sur la serpe. Ne croyez pas que les arbres leur soient indifférents, à ces ravageurs. Ils savent en apprécier la beauté, la puissance, L'un d'eux me faisait remarquer le fier mouvement d'un branchage ou la rareté d'une espèce. Il me signalait même, dans le. pays, un platane géant, qu'il admire, avec lequel il voudrait se colleter et qu'il rêve de jeter par terre....