Extrait du journal

« Jolie heure ! résumait Langlois. Il y a du bon dans la vie ! Ce qui n'empêche pas la mort, autour de nous, de pousser sa roue un peu plus vite, hélas ! pour les uns que pour les autres; et c'est cette brève agonie, imposée aux pauvres par l'industrie et les exigences de métier, qui révolte en moi la vieille bête d'honnête homme que je suis demeure, car je ne suis pas connue loi, mon vieux Drag : j'en suis encore à m'indigner. — Et je né suis venu que pour t'entendre. Allons, marche, utopiste. ! — Je t'amuse ? — Tu m'intéresses. — Je te. fournis de la copie, surtout. Eh bien ! écoute. Je te parlais tout à l'heure du laveur et du décapeur de. vieilles monnaies, qui met dix-huit mois à mourir. Je sais des métiers plus expéditifs encore. les dépolisseurs de verre, par exemple. Autrefois, dans le bon vieux temps (c'est-à-dire il y a dix ans encore, caries morts vont-vite), on dépolissait le. verre par voie humide. Les plaques de verre à dépolir s'empilaient dans Une grande cuve, pareille à celles dont tm se sert pour laver les clichés ; chaque plaque reposait entre une double couche de cailloux et se sable ; on remuait la cuve, oU la remuait même assez longtemps, et c'était un peu puéril cette façon de dépolir le verre par frottement ; mais «'est ainsi qu'on opérait.....