Extrait du journal

Pour le culte, il est si réduit qu'on peut dire qu'il n'existe pas. Ni fleurs, ni messes, ni couronnes, et dei pompeux offices et de liturgie à heures fixes, point. Tout se passe en« méditations, en prières mei) tales,. ca dialogues individuels. On entre au temple comme au restaurant, comme on visite la maison de thé, selon son humeur du nioment ou les besoins de sa conscience. Le sourire est de rigueur. Seul le* peuple vraiment pratique, moins par foi que pour satisfaire son goût du merveilleux. Elégamment sceptiques, esprits forts par mode et bon ton, noblesse et hautes classes affectant de ne traiter les dieux que chez elles : c'est 'le' ciel sur commande, à domicile. Quant aux dames de qualité, ta pagode et ses mystères .ne leur sont- qu'une inconnue de plus....