Extrait du journal

En 1902, se produisit le vol des fiches dans le bureau même du général Percin ; — et son attitude se modifia aussitôt. Il y eut, pendant quelques mois, comme un ralentissement dans le fonctionnement du service des fiches. Puis la confiance revint. Le chef du cabinet militaire sentit peu à peu la terreur des révélations sensationnelles s'éloigner de son âme. Il avait, d'ailleurs, pris ses précautions et était allé confier ses craintes à M. Waldeck-Rousseau, — ce qui ne l'empêchait pas, quelque temps après, d'écrire à M. Vadecard une lettre débordante d'affection et de dévouement. L'orage semblait s'éloigner et le général, se croyant à l'abri, reprenait courage.-....