Extrait du journal

Pour les hommes de ma génération, il n'y a rien de plus laid que les modes du second Empire, ni de plus funeste que la politique du second Empire, ni de plus bête que les « gens d'esprit » -du second Empire. Ah! ces comédies, ces romans, ces journaux boulevardiers, ces polémiques de Jocrisse et de Tùrlupin, cette musique de clodoches dont se délectaient les Français avant 1870, comme ils nous ont paru vides et sinistres! Les jeunes hommes de la génération qui monte éprouvent le même étonnement et montrent le même dédain quand on provoque leur jugement sur les personnages, sur les doctrines, sur les œuvres qui excitèrent l'admiration entre 1870 et 1900....