Extrait du journal

-, Et je croîs bien que l'officier, a cet égard, partage les sentiments du soldât- C'est souvent Foincier, lui-même, qui invite ses hommes à chanter et à chanter n'importe quoi, pour leur alléger le poids du sac. Il en est quitte pour les prier de ee taire un moment et de laisser la parole aux peaux d'âne et aux cuivres, lorsqu'une ville ou même -un village sont tout yeux tout oreilles, sur les portes. On se rattrape ensuite et sans aucun inconvénient, le long de la route déserte. Car il en est de la chanson aux lèvres de. la troupe, comme de la fumée d'une locomotive : elle s'envole, traîne un panache et se dissipe aussitôt dans l'air léger. C'est le cas de dire : ça ne fait de mal à personne, et c'est un soulagement pour beaucoup....