Extrait du journal

Ses trois syllabes éveillent encore dans nos mémoires l'écho des indignations qui pendant une large part du dix-neuvième siècle firent vibrer notre y idéalisme, toujours prompt v sfv passionner. -• > Toute une histoire douloureuse, toute une tragiqu. légende revivent à la simple évocation des formules célèbres qui secouaient si violemment ia pitié française au temps de Napoléon III: « Vive la Pologne, monsieur ! ». « L'ordre règne à Varsovie. » Démembrements, oppressions, révoltes, massacres dans la neige, exils, fusillades, pendaisons, ces images d'un long malheur ne scmt pas tout à fait effacées de nos esprits. Nous n'avons pas entièrement oublié tant de discours, tant die chromos, tant de romans populaires exaltant les héros de l'indépendance polonaise, les martyrs de la Sibérie, et, dans nos cabinets de lecture, il surnage plus 'd'un débris de cette littérature in!...