Extrait du journal

Je ne sais pourquoi ce dîner, à Verdun, dans la petite maison de campagne des Jamrose, m'a paru triste. Il y avait là pourtant la plupart des convives rencontrés Ce matin, à ce déj euner de Souillac qui a été si gai. Peutêtre était-ce de ma part lassitude d'avoir vu trop de choses nouvelles, de m'être trop dépensé. Toujours est-il qu'à plusieurs reprises je me suis rendu compte qu'on me parlait, et que je n'écoutais pas. Je songeais — et il me tardait d'être seul pour y songer davantage encore — à ce qui pouvait bien, pendant que j'étais ici, se passer là-bas, chez moi, à l'autre bout de la terre....