Extrait du journal

C'est sur ce cas-là qu'il faut que le lecteur se penche. Ici, il ne s'agit plus d'un psychopathe, commç on dit, d'un des cent mille déséquilibrés et « petits mentaux a qui, selon le docteur Toulouse, mon maître, encombrent les rues de Paris, il s'agit d'un des plus magnifiques cerveaux du xix* siècle, d'un de nos grands philosophes, d'un homme qui a laissé derrière lui un système et une école, si bien que quantité de gens aujourd'hui s'honorent du nom de positivistes. Quand il eut sa crise, il était connu, certes, mais il n'avait pas encore écrit ni même composé son œuvre. Il voulut alors se tuer., se suicider. Assurément, il était, comme dit la formule classique, un danger pour lui-même et pour les siens. Et cependant, ce délirant, c'était, ou mieux, ce de-...