Extrait du journal

nous en jouissions. Manger à sa faim, travailler à son gré, reconstituer un foyer dans le cadre d'une existence sans trop de tracas, connaître de nouveau la fierté d'être libre de sa pensée, de sa parole et de ses gestes, voiià ce que la multitude attend de la paix. C'est le rêve des braves gens le plus grand nombre — qui ne peuvent concevoir une société différente de celle où ils sont nés, où se sont formés leur esprit et leur cœur, qui ne voient rien au delà d'eux-mêmes et se replient volontiers sur une vie sans horizon....