Extrait du journal

Seulement, cette fois, l'ennemi alrouivé les Français prêts, et l'effet de surprise a raté. Le communiqué du 9, dans l'après-midi, nous avertit qu'au tir de préparation de l'adversaire notre artillerie a répondu par un tir de contrepréparation. On désigne sous ce nom un tir contre infanterie battant la zone d'où l'ennemi peut déboucher. On sait que, pour éviter de donner l'éveil, les 'Allemands amènent leurs troupes au dernier moment. II y a pourtant un point où leurs colonnes, en arrivant, doivent passer de la formation de route à la formation de combat, c'est-à-dire déboîter de la route et se déployer. Cette opération demande phisieurs heures. Il est certain qu'un joli barrage, arrivant sur ces préparatifs, doit les rendre singulièrement difficiles....