Extrait du journal

Le plus grand nombre approuve et encourage notre volonté de réforme. L'un dit : « Il manque un lien entre l'éducation et notre vie moderne.» D'autres soumettent des plans, fort étudiés déjà, do reorganisation pratique. On condamne à l'unanimité la boîte à. examens. La même question tourmente d'ailleurs l'Angleterre ; le Daily Mail écrit : « Nous avons trop regardé vers le passé et trop peu vers l'avenir. » Le moyen d'une de nos plus grandes Facultés de sciences, membre de l'Institut, — un homme dont le nom est illustre, - considèrej comme nous, que cette réforme est essentielle. If esquisse un programme : tous les petits Français devraient recevoir d'abord l'enseignement primaire, soit à l'école primaire, soit au lycée, mais donné, au lycée, par de vrais maîtres primaires, avec la méthode primaire. L'enseignement secondaire serait allégé dépouillé de sa prétention encyclopédique et viserait au développement de l'initiative, de la réflexion, du caractère. Le baccalauréat, qui sépare la nation en deux classes, serait supprimé. Le conseil supérieur de l'instruction publique assemblerait des représentants de toutes les forces sociales ; il comprendrait (entendez-vous bien ?) des ouvrière instruits comme il y en a....