Extrait du journal

-parce qu'il est romantique et romantifque invétéré que j'aime Byron, Un des Adieux de ma jeunesse, monsieur ! Il est pessimiste, il est safanique. Il ne rit pas, il ricane. Il ne menace pas, il tonne. Il est généreux et féroce. Il aime Marceau, il salue Napoléon tombé. Il a parlé de Waterloo comme en eût parlé VictorHugo. Il s'ennuie il 's'a.gite, il s'agace, mais dans toutes ses colères, il n'y a rien de bas. C'est un aigle blesse, « Je crois, dit-il, dans une de ses lettres, que je finirai par mourir fou. «Plût au ciel que je fusse fou, avait déjà dit Manfred, car alors les choses que je vois ne seraient plus que le rave d'un insensé. »...