Extrait du journal

Alors que partout, aux champs, à la montagne, à la mer, les enfants de la bourgeoisie vont se refaire du beau sang rouge, élargir leurs poumons, durcir leurs muscles, l'a foule des petits, qui gravita autour de l'usine et de l'atelier, demeur-era confinée dans ses logis d'asphyxie. Le soleil qui vivifie, l'air salubre ne sont pas pour eux. Ils n'ont en partage que l'été orageux ou torride, l'étouffement des mansardes, des paliers, des seuils. Ou bien, s'ils mettent le nez dehors, villégiaturent, leur plage, c'est le trottoir: la mer et le fleuve, c'est le boueux ruisseau avec ses détritus; la montagne. c'est la butte Montmartre ou la butte Chaumont, quand ce n'est pas le talus des fortifs. Les acacias poudreux des squares, tant bien que mal, peur eux jouent la forêt.,...