Extrait du journal

Ce n'est pas le premier essai de cette nature qu'ait tenté la politique britannique. Des propositions analogues ont été faites, en d'autres temps, à d'autres puissances, et il n'y a pas de bien longues années que le gouvernement anglais (Quantum rnutatus !) a signé avec l'Allemagne cet acte relatif à la vallée du Yang-Tse-Kiang, qui divisait, en quelque sorte, la Chine en deux immenses morceaux réservés éventuellement à chacun des signataires : ce traité n'a pas été dénoncé, que je sache, et il reste à Bavoir comment il se combinera avec celui qui a été signé ces jours-ci. Il s'agit, dit-on, de maintenir le statu quo. La formule est heureuse. D'autres diplomaties, qui paraissaient les protectrices naturelles de l'intégrité chinoise,c,'en étaient déjà servies, ;elifi6: L'ont laissé usurper sur elles. L'AngLeterre le Japon sont, désormais, en excellente posture, puisque, prenant le rôle de défenseurs communs du statu quo, elles consolident leurs propres conquêtes et empêchent les conquêtes des autres.;....