Extrait du journal

Les leaders de la; social-aémooratie, les chefs des syndicats ouvriers et la presse socialiste se donnent un mal considérable pour retenir les travailleurs et les empêcher de commettre des excès qui pourraient être le signal d'une mêlée générale. La réaction, puissamment armée, abondamment pourvue d'argent, n'attend, en effet, que l'explosion de troubles sérieux à Berlin pour marcher contre la République. Les troupes de la Reichswehr sont rassemblées tout autour de la capitale, prêtes à intervenir, et la Schupo, qui est sur les dents, patrouille à travers les rues, à pied, en auto, en camion, le fusil en bandoulière....