Extrait du journal

grosse caisse. Il y a là une répétition dans la monotonie de la perfection ambulatoire qui lui engourdit l'esprit alors qu'elle éveille dans l'âme allemande un bien-être certain. Si je suis las de voir depuis quatre j ours les éléments mâles d'une nation marcher au pas, je ne me lasse pas de considérer la patience du public qui les regarde passer. Il-faut dire que ce même public ne se lasse pas non" plus de regarder passer M. Hitler. M. Hitler, quatre fois par jour, se montre à son bon peuple toujours debout dans son auto auprès du chauffeur, il tend le bras et il sourit. On aimerait être son roi et lui conseiller de s'asseoir de temps en temps. Cette posture de triomphateur est bien ce qu'il y a de plus naturel le premier jour d'un congrès, quand on sait à l'avance que l'on triomphera de toute, critique et de toute opposition ; mais à s'y tenir constamment, on finit par laisser croire que l'on aime les poses avantageuses....