Extrait du journal

i @ Il s'agit, en l'espèce, des effets nocifs d'un bacille, le bacille botullique, dont les ravages sont effrayants. Microbe véhiculé par l'air atmosphérique, il élit domicile dans certains milieux organiques et y sécrète une toxine terrible qui tue en quelques jours par paralysies successives le malade, qui conserve par ailleurs toute sa lucidité d'esprit. Or, ce bacille se loge de préférence dans les conserves alimentaires ménagères, précisément parce qu'elles ne sont jamais stérilisées à 100 degrés. Le danger que présente une vieille boîte de ,. sardines commerciale avariée est considérable, ; il ne saurait être comparé à celui d'une brave terrine de pâté de lapin faite à la maison, simplement cuite au four (c'est-à-dire à une température inférieure aux 85 degrés exigés pour détruire toutes traces bacillaires) et Qu'on consomme parfois cinq à six jours après la cuisson !...