Extrait du journal

En cette fin d'été qui ressemble si cruellement à une fin d'automne, on se sent prématurément imprégné des mélancolies de l'arrière-saison. Au moment de boucler sa valise et de partir pour la mer ou la montagne, on est saisi d'un accès d'humeur casanière. La maison elle-même, avec ses fenêtres closes où pleure l'averse, ses pièces noyées d'une lumière grise et où Fon allume la lampe dès sept heures. du soir, la maison a déjà la phvsionomie qu elle prend au mois d'octobre. Il semble qu'on soit revenu des longs voyages qu'on avait prémédités et qu'on n'a plus le goût d'exécuter. Ces vers de Baudelaire hantent notre mémoire :...