Extrait du journal

Ici, j'échappe au téléphone, aux coups de sonnette, et surtout au lent travail du stylographe sur des feuillets dont le format invariable rebute mop regard, j'échappe à la veille prolongée, aux caprices de la fatigue cérébrale. Je me remets entre des mains qui tiennent le sablier, et battent sereinement les secondes. « Vous passez après Coco, avant, les Schwartz. Ça vous met, les premières fois, dans les onze heures cinq, onze heures sept. Mercredi, comme Gabriellcr passe à la radio à neuf heures quinze, Coto prend sa place, et vous passerez dans les onze heures dix, douze. »...