Extrait du journal

la proférait en français. Ce sont ceux-là qui excitent, je l'avoue, ma pitié. Tous les inconscients, les faibles d'esprit, les débiles intellectuels, qui sont là sur ces bancs : tous ceux qui ne savent, pas très bien pourquoi ils ont agi, ni pourquoi ils sont iei maintenant et qu'on sent résignés au pire, mélancoliques, anxieux, chétifs, ahuris par tout ca • qui les entoure ; ces petits prolétaires arabes se sentent pris, broyés par un organismeimplacable, par un engrenage d'acier. Nier comme des enfants les attentats commis,...