Extrait du journal

Pour la décoration des futurs jardins, nous savons que les contours ne font pas défaut parmi les membres de notre grande société horticole. C'est ainsi que l'un de nos fleuristes les plus notoires s'ocre à entretenir un grand nombre de corbeilles. Un mécène de la rose, qui, déjà, d'accord avec M. Forestier, fit beaucoup pour Bagatelle, prépare, depuis plusieurs années, pour les parterres du quai de la Conférence, une dés plus belles collections de rosiers que l'on connaisse. Nous trouverons là la Rose des connue vers le douzième siècle Mages, l'ère chrétienne ; la Rose à cent feuilles, chantée par Sapho; la Rose de Passtum, célébrée par Virgile ; la Rose sainte dit Bas-Empire, la Rose bleue des Arabes, le Pompon de Saint François, Bé, d'après la légende, du sol ou François d'Assise se mortifia en plein hiver; la Rose d'York et la Rose de Lancastre, le Rosier du Calvaire, qui croissait jadis, ù l'état sauvage, sur le mont Valérien (le Calvaire) et dont, sous Henri II, le peuple utilisait les fleurs dans les proceswions ; les roses nouvelles enfin, dont les formes précieuses et les colorations perverses expriment toutes les recherches de notre sensibilité curieuse....