Extrait du journal

Après Charlemagne, les comtes, — littéralement « compagnons » de l'empereur, et non pas membres des clubs ou guides des riches étrangers dans Paris, — les comtes et les grands dignitaires se rendirent souverains dans leurs provinces ; ils dépecèrent l'Etat ; pour en recoller les débris, des siècles de luttes furent nécessaires. Au contraire, après Napoléon, les rouages de la machine césarienne fonctionnèrent imperturbablement. Au lieu de morceler l'empire, MM. les ronds-de-cuir le conservèrent intact, compact, vivant, quelquefois florissant, ià travers lés révolutions, les restaurations, les crises et les catastrophes....