Extrait du journal

Il y a trois pouvoirs nominaux : le roi, le ministère et le comité révolutionnaire, car la Chambre gounariste et constantinienne, discréditée, dégradée, répudiée, ne subsiste plus que de nom: Elle n'assure plus qu'un intérim de façade, en attendant de nouvelles élections. Cette Chambre d'ailleurs est inconsistante. Décapitée de ses chefs qui sont aujourd'hui en exil ou en prison, elle flotte comme une épave, se désagrégeant d'elle-même. Elue pour obéir, elle ne saurait trouver, même en des jours moins difficiles, l'énergie de commander. Aussi bien personne en Grèce n'accepterait son autorité....