Extrait du journal

voilà l'épilogue de cette outrageante agitation, de tant de catastrophes boueuses et de douleurs : sur le banc des accusés, hier, un à un, ils ont pris place, séparés par des gardes qui ne permettent même pas qu'on serre la main à un ami qu'on peut se plaire à revendiquer dans une telle épreuve, des gardes dont le shako brillant domine leur attitude d'écroulement, les sept parlementaires abandonnés en pâture aux beautés de l'instruction et aux nécessités expiatoires. Après une longue nuit d'affres, alors que les horreurs de la veillée en cellule ont été épargnées à d'autres, brusquement, on les a poussés devant l'appareil de la justice, comme pour le compte de Deibler, font ses aides devant l'échafaud....