Extrait du journal

Mais déjà, le 26 septembre, les Bulgares ont demandé une suspension d'armes, que d'Esperey leur a refusée ; et ils viennent signer, le 29, à Salonique, un armistice consacrant leur reddition. C'est ce jour même, le 29, que le gouvernement de Berlin télégraphie à ses représentants à Vienne et à Constantinople, à propos de « la nouvelle situation créée par les événements de Bulgarie », et qu'il leur dit : « notre situation militaire est critique ». La Bourse de Berlin est en panique. Les journaux clament leur angoisse : « La Bulgarie, écrit le Vorwaerts, abandonne l'alliance centrale pour faire la paix. Nous, peuple allemand, nous restons donc seuls en face des Français, des Anglais, des Américains, le dos au mur et la mort devant nous. »...