Extrait du journal

La. forêt semblait transformée, devenue isournoise ; des ronces redoutables m'agrippaient, mettaient mes vêtements en loques. Trois fois, je trébuchai sur des racines, je tombai. L'épouvante me saisit. Je marchai fiévreusement, poussant de temps à autre un cri d'appel, avec l'espoir d'être entendu d'un de ces campements de Bohémiens dont avait parlé d'Arbiades. Mais rien ne répondait. Une fois, cependant, je crus entendre un frôlement et je ne sais quel murmure de voix humaines. Je m'arrêtai pour écouter, j'interpellai les broussailles....