Extrait du journal

En second lieu, je visitai à loisir l'enclave et le fort portugais, vestiges laissés par cette puissante nation de navigateurs sur une côte où longtemps les négriers s'approvisionnèrent en « pièces d'ébène > au profit du Brésil. Ce fort couvre environ un hectare et demi. De l'encéinte, il ne reste guère de solide que la porte. A mon passage, il n'était peuplé que de quelques tombes et de petits nègres qui jouaient sous les manguiers. Le colonel commandant habitait la ville : on rebâtissait sa résidence avec les crédits demandés...