Extrait du journal

Car c'est un veuf, un dépareillé, les obélisques allant toujours par deux devant les temples de l'ancienne Egypte, comme les odalisques de la chanson, les cyprès à l'entrée des villas romaines, les vers classiques et les bœufs. Accordés et parallèles, ils érigeaient une dédicace pharaonique et un symbole solaire. On les tirait à grand renfort de captifs et de fellahs profilés au mur des hypogées, d'Assouan sur le Nil, l'antique et rose Syène, vers l'île fameuse de Philae, et M. Jean Capart en cite un, long de quarante mètres, « encore engagé dans son banc de granit initial ». Voici le nôtre rendu au culte du soleil. Nous aurons plaisir à régler notre montre sur l'ombre de son aiguille plutôt que sur le chœur des sirènes ou le son du canon....