Extrait du journal

IOn sortait de la période la plus angois-, sanfe de l'tiistoire de la troisième République ; les mots et les idées, par la f aute des hommes, avaient perdu leur signiiSeatîofi ; pour certains, le. drapeau était devenu un objet dé réclame ; d'autres, par crainte d'une confusion, hésitaient à le saluer encore avec le respect religieux d'autrefois. Connue l'adolescence, impatiente de vivre très vite et très fort, a coutume de courir aux extrêmes, nous assistions à ce spectacle tragique de jeunes gens prenant rang dans les deux armées opposées, aux places où ils pourraient se combattre le plus rudement et avec le moins de pitié humaine. Il n'y avait plus, chez ces hommes du lendemaîq, de modérés ni de prudents : les uns ferraillaient pour la réaction, les autres se ruaient vers la révolution....