Extrait du journal

L'avortement du raid de cavalerie l'avait une fois de plus prouvé : quand une armée a été longtemps vaincue, elle ne trouve plus em soi l'audace, la confiance nécessaire pour exécuter avec rapidité sans tâtonnements les combinaisons les mieux conçues, les plus logiques. Elle peut encore se battre : ses officiers et ses soldats peuvent encore être prêts à mourir, mais, au moment de l'action, elle est toujours amenée à fe'eocagérer les forces de l'ennemi, à lui supposer une ruse inouïe et à redouter de tomber dans d'extraordinaires pièges. En un mot, l'armée trop souvent vaincue a une tendance...