Extrait du journal

Le succès est d'autant plus brillant que la tâche était plus difficile. Il ne s'agissait pas seulement de dissiper l'atmosphère de suspicion créée par la crise américo-japonaise de 1907. La rivalité commerciale était un problème très complexe à résoudre. Depuis la fin de la guerre russo-japonaise, les hommes d'affaires américains n'ont cessé d'accuser les Nippons de violer, en Mandchourie, le principe de la « porte ouverte », inscrit dans le traité de paix de Portsmouth, par des combinaisons indirectes de tarifs de chemins de fer. Avant d'enregistrer la garantie réciproque de la libre concurrence commerciale, les négociateurs ont dû s'assurer que ce grief disparaîtrait et que l'engagement serait loyalement tenu par les deux parties....