Extrait du journal

C'est à toutes celles qui ont des fils, qui les aiment, en sont glorieuses, regardent, dans le miroir des yeux neufs, des yeux hardis, ressusciter leur jeunesse, affranchie, virilisée ; c'est à tous ceux qui, en marche vers le déclin, s'appuient tendrement à l'épaule de l'adolescent par qui se perpétue l'effigie et le sang de la race, font litière de leurs dernières années, de leurs suprêmes efforts, à ses songes d'avenir, à ses espoirs fleuris, c'est à vous tous, pères, mères, vieux parents dont l'âme adoptive couva les petits des défunts, c'est à vous tous que je dédie les lignes qui vont suivre : jp livre les faits, les simples faits, à vos méditations....