Extrait du journal

Il ne peut que s'émerveiller du contraste, en se rappelant l'aspect repoussant de certains bureaux de quartier, qui ressemblent chez nous au taudis d'un prêteur sur gages. L'air, l'espace et la lumière y manquent. Dans les lourdes tournées d'été ou l'hiver, quand ces "réduits sont surchauffés, l'atmosphère viciée est irrespirable, au point que beaucoup de personnes, dont je suis, 'envisagent comme la plus fâcheuse des corvées d'avoir affaire à la poste. Dans cette atmosphère, cependant, des employés vivent-, mijotent 'écœurent du matin au soir. Ils contractent des maladies. Le bureau de poste est pour eux un bureau ide peste....