Extrait du journal

Restent, il est vrai, les dommages navals; les pertes par torpillages. Celleslà, je les nie purement et simplement, et je ne comprends pas comment les négociateurs de Versailles ou de la Commission des réparations, ont pu les admettre. Un nàvire' est assuré, la compagnie d'assurances fait payer une prime qu'elle a calculée d'après le risque de manière à y gagner de l'argent. Le bateau étant coulé, l'assurance a payé le navire et sa cargaison. Elle n'y a rien perdu, puisque sa prime était calculée pour lui laisser un bénéfice. L'armateur non plus, puisqu'il est remboursé. Qui donc a payé ? L'affréteur, le destinataire. Car, de même que la prime a été calculée à raison du risque, le frein a été calculé à raison de la prime....