Extrait du journal

Ma lettre est restée sans réponse. Je suppose qu’elle ne vous est pas parvenue, vous m’auriez, sans cela, répondu ; votre parfaite correction vis-à-vis de Nicolas Romanoff, oppresseur de Tolstoï, tyran de Finlande, bourreau des étudiants, en un mot la plaie du peuple russe, m'est un sûr garant de cette croyance que i’ni que vous, qui naguère défendîtes Nakachidze et ses frères les niailistes, ne infuserez point de prendre la parole en ma faveur, heureux que vous seriez de pouvoir empêcher que la main toujours brutale de Justice ne s’abatte sur celui qui va payer de sa liberté le fait d'avoir publié des pensées qui furent vôtres....