Extrait du journal

Sous le couvert des idéologies et rivalités nationale.-, apparais en pleine lumière la réalité exacte de cette formidable lutte de classes qui oppose le peuple espagnol à ses bourreaux internationaux. Si les dictateurs allemand et italien ont été effectivement les éléments actifs de l’intervention du capitalisme international contre le prolétariat d'Espagne, c’est parce que les banquiers de la Cité et les lords impérialistes l’ont dès le premier moment toléré et même voulu. Ayant établi la balance des risques et des avantages, ils ont immédiatement compris que la défaite de Franco, qui eût pu être consommée en quelques semaines, eût représenté la première grande victoire de la classe prolétarienne dans le inonde. Sans le secours d’aucune « élite >», ni d’aucune fraction dirigeante, le peuple espagnol eût sans coup férir organisé lui-même la société nouvelle et posé les bases de la démocratie réelle : celle des producteurs....