Extrait du journal

Arthur SCIIO P EN 11 AVER Voici l’automne. Depuis le rire ingénu d’avril jusqu’aux pâmoisons fauves de juillet, la terre a livré ses trésors d’épouse et, féconde sous le labeur humain, donné au riche des fruits^ sans nombre de vigueur ou de beauté. Les bestioles, ivres de nourriture et de soleil tombent comme une manne superflue aux mains des brigands que la société bourgeoise autorise à garder a leurs chasses », à larmoyer pour un égoïste plaisir, pour engraisser des piqueurs, des valets de chiens, des gardes et autres vaines crapules ce qui devrait, plus que tout au monde, servir d’aliments aux déshérités, puisque la production n’en demande aucun effort....