Extrait du journal

Les chefs S. F. I. O. ne pardonnent pas, en effet, au Conseil national de leur parti de leur avoir fait rater une aussi belle occasion de participation au pouvoir, ils sont pleins d’amertume et de rancir, si on en juge par le discours prononcé à l’assemblée de la Fédération S. F. I. O. du Yar, le 10 novembre. par Renaudel. Ce dernier va jusqu’à dire que les conditions du vote au Conseil national ont manqué de sincérité, s’escrimant — il faut tout prévoir — à convaincre ses ouailles au cas où l’aubaine se représenterait prochainement. Dame ! il y a assez longtemps que ces messieurs se bornent à lorgner de loin l’assiette au beurre ; ils voudraient Bien à leur tour l’approcher de plus près....