Extrait du journal

Quand, au théâtre ou ailleurs, je vois des femmes jeunes et belles, se pâmer sous les compliments révoltants de bêtise et de grossièreté des imbéciles qu’on nomme hommes du monde, je ne puis 'm’empêcher, malgré la haine profonde que m’inspire leur classe, de leur jeter un regard de pitié. Eternels et fragiles jouets de la société. Elles ne voient pas clans leur aveuglante crédulité, que ce ou-elles croient être de l’amour n’est que du mépris ? Elles ne s'aperçoivent donc pas- ccs folles insouciantes, que ces compliments qu’on leur adresse sont des insultes à leur beauté, à leur grâce, à leur sexe ? . ....