Extrait du journal

Ce que vous vous gardez bien de dire aux bénévoles clients de M. Letellier, c’est que dans ce temps-là n’existaient pas les organes comme celui où s’étale votre prose1: Journal, Matin, Œuvre ou un Petit Idiot quelconque, qui flattent les appétits grossiers de la foule et qui, tout en ayant l’air de gémir sur la décomposition sociale, inventeraient, provoqueraient au besoin les pires horreurs, pour offrir tous les matins à son atavique bestialité, avec l’entremets épicé de grandes ou petites annonces, un plat tout chaud de crimes, de hontes et d<* scandales, et lui faire croire qu’il n’y en eut jamais autant....