Extrait du journal

’x Dans une mansarde, en plein quartier populaire, un homme dans la force de l'dgc marche d'un pas saccadé tout au long de la chambre unique. Sur un gravas, une femme, jeune encore, est étendue. Par instants, une toua rauque la secoue violemment ; une mousse rougeâtre paraît à ses lèvres ; ses yeux fiévreux sont profondément enfoncés dans leurs orbites et cerclés de noir. La tuberculose — la sinistre visiteuse des pauvres — fait encore une victime. Tout à coup, l'homme s'arrête, blême, sans forces : deux voix menues d'enfants souffrants viennent de lui dire : « Papa, fai faim... » Et le pitre, qui depuis trois semaines est sans travail, ne rieur trouver que des larmes d'impuissance par calmer la faim de ses chers petits et les souffrances de sa compagne. Lâche ? Pion, résigné....