Extrait du journal

Mon cher ami, En ta solitude imposée, songes-tu parfois au t bips déjà lointain ou tu te plaignais à moi de la diction désastreuse de notre professeur de français ? Ijus abîmait-il assez nos pauvres compositions, et de quel ton offensé autant que véhément, tu revendiquais le droit de lire toi-même, pour notre édification, tus élucubrations poétiques (cet âge est sans pitié) fluides comme le gruyère dans le macaroni, ut non moins invertébrées. Tu n’étais pourtant pas, ce me semblait, un digne émule de Cicéron. Et Cependant, tu devins orateur. Si j’étais rosse, cela m’inciterait à croire que je deviendrai curé. 11 est vrai que tout peut arriver ; je veux le croire car, m’a-t-on dit, tu n’offenses point la tribune et la foule est docile que ta parole appelle....