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Extrait du journal
Si, comme aux temps anciens, un messager céleste, ministre des volontés de Dieu, sc présentait aujourd’hui au milieu de la société, telle que l’a faite la révolution aidée de la restauration, et qu’il lui dît : « Voici que le Seigneur a résolu d’étend dre son bras sur vous; mais, près de frapper, il vous laisse » encore l’option entre la servitude, la famine, la peste et la vérité; choisissez;.... » auquel de ces châtiments se résignerait-on? C’est ce que nous ne saurions dire; et les hommes appelés a décider la question, sans doute, hésiteraient euxmêmes longtemps avant de répondre. Au côté gauche, peutêtre, voteroit-on pour la peste; au centre, pour la servitude , au côté droit, pour la famine (i), et la majorité seule en déciseroit. Mais si nous ignorons quel fléau on choisirait en définitive, en revanche, nous savons bien celui qu’on ne choisirait pas : c’est la vérité. A cet égard, tout le monde ajoure* d hui serait d’accord; et certes, à droite, à gauche, et au centre, il y aurait unanimité pour la repousser....Espace abonnés
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