Extrait du journal

Le comité de surveillance avait accordé quelbues adoucissements au régime des détenus. Ainsi, dès le 18 braire, il permettait à Salettes, auquel on avait confié un atelier de souliers, de sortir tous les jours, accompagné d’un garde pour surveiller les ouvriers; il permettait à la fille de service de Fontenay d’entrer dans la maison d’arrêt pour le soigner; il autorisait la citoyenne Combettes-Labourelie à voir librement sa belle-mère une fois la semaine: il permettait sur un avis favorable de Grach et Verdeil, à Combettes-Labourelie, de sortir de prison pendant huit jours de suite, de 8 heures du matin à 5 heures du soir, pour ses affaires particulières; enfin il autorisait plusieurs détenus à rester chez eux avec un garde. Si le 2 prairial, malgré un avis favorable de Bo, il ne permit pas a Dyaersen de Saint-Fons de se retirer chez lui pour se faire soigner, il l’autorisa à se faire donner dans la maison d’arrêt tous les secours nécessaires. Les deux chirurgiens Rigal et Rossignol visitaient les détenus, et le 12 pluviôse, Paganel chargeait le comité de veiller « à ce que les mesures de sûreté n’écartent pas de la maison de détention les soins et secours que l’humanité réclame. »...