PRÉCÉDENT

Le Ménestrel, 18 juillet 1886

SUIVANT

URL invalide

Le Ménestrel
18 juillet 1886


Extrait du journal

On sait que la Divine Comédie de Dante comprend trois chants bien distincts : l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Les commentateurs sont presque tous d'accord pour préférer le premier au deuxième et reléguer au dernier rang le troisième. Franz Liszt a laissé de côté ce dernier, jugeant sans doute la musique trop peu explicite pour lui permettre d'établir une différence suffisamment caractéristique entre ces deux modalités animiques : la sécurité dans l'espérance et la béatitude dans l'adoration. Nous le regrettons, car son génie aurait su certainement éviter l'écueil de la monotonie, ne fût-ce qu'en accordant aux voix une place prépondérante dans cette dernière partie, qui serait devenue l'éternel hosanna des auges. Un choeur immense dans ses combinaisons et plus doux que le souffle des brises du printemps qui passent, en les caressant, au-dessus des arbustes en fleurs, noté sur...

À propos

Tandis que les arts graphiques jouissent en 1833 d’une grande popularité parmi les périodiques, le compositeur Castil-Blaze s’étonne de ne pas retrouver un tel enthousiasme en faveur de la musique. L’ancien chroniqueur du Journal des Débats lance alors Le Ménestrel. Quelques années après le lancement, il élargit son contenu et propose en sus des chroniques à propos du théâtre. La publication s’éteint un siècle plus tard, en 1940.

En savoir plus
Données de classification
  • franz liszt
  • année
  • édouard broustet
  • victor wilder
  • a. silvestre
  • purgatorio
  • dante
  • divine comédie