Extrait du journal

mettre sur la même ligne que les couverbernent dont nous venons de parler; mais en lisant 1 allocution du président aux officiers de I année de Paris, ces souvenirs historiques se présentaient a notre esprit comme une leçon malheureusement méconnue. Que les conseillers sanguins de 11. osée y prennent garde! La préoccupation des| causes accidentelles de la chute du gouvernement de 18 30, les < fi’uspuent et les précipitent vers des périls contraires. La situation du président actuel et du gouvernement tombé en 1848 sont bien différentes. I est vrai que le roi Louis-Philippe avait la légalité pour lui ; il est vrai qu il avait le droit de défendre par les armes la royauté et la charte de 1830; il est vrai aussi qu'il n’a pas fait usage de la force. Mais les méprisables fanfarons qui cherchent à,l’outrager par des allusions indécentes et qui tirent îles lettres de change de bravoure sur l’échéance de 1832, ne voient-ils point qu ils ne tiennent de la légalité ni les mêmes droits ni les mîmes devoirs que le roi Louis-Philippe? Le président actuel de la République n a à défendre son droit constitutionnel contre personne, car personne ne le conteste. Mais, en mai 18.32, le droit de restai tiédissant pour lui, il n’aura plus qu’un devoir à remplir, o’est de s'en aller, tin n <,-t donc m logique ni sage de le comparer aux anciens gouv. rm mens ; car c« qui a pu cire Lu'.c chez d’autres lui est pisser il l mille devoir....