Extrait du journal

U Fl NIOX. Nous demeurons, après le lamentable résultat de la journée de samedi, sous l’empire de deux sentiments également profonds. Plus nous souffrons de l’attitude prise par le parti légitimiste à l’égard de la proposition Grêlon, plus nous voyons l'irritation excitée par cette attitude chez quelques-uns de nos amis, et plus nous sentons la nécessité de prouver au grand et honorable parti légitimiste notre esprit de conciliation par la modération de noire langage. Mais en mime temps nous regardons comme un impérieux devoir d honneur pour nous, et de loyauté vis-à-vis du parti légitimiste, de la cause de l'ordre et des intérêts du pays, d’apeur les explications les plus franches, les plus complètes, les plus catégoriques sur les conditions auxquelles l’accord peut exister et se maintenir entre le parti légitimiste elle parti orléaniste. Nous voulons rester les allies et les amis du parti légitimité; mais pour que cette amitié et côte alliance soient sol ides et inaltérables, . il faut que les d< ux partissachentet disent 1 a quelle condition ils peuvent marcher ensemble et jusqu'où ils peuvent aller. Au nom de Di< u. plus de réticence entre nous dans la pensée, plus de temporisations et de fausses manoeuvres dans la conduite. N’essayons plus d'esquiver les difficultés en les voilant; marchons droit à elles. Attaquons-les en face et agissons une fois pour toutes en connaissance de. cause. I...