Extrait du journal

Je ne connais rien de plus amusant qu’une flânerie dans le labyrinthe de cet immense bazar. Il est indispensable d'y marcher vite, car les rues sont encombrées comme les avenues d’une église, au moment ou finit le service divin. Un moment vous êtes pressé par un troupeau de femmes voilées jusqu'aux yeux, et qui traînent leurs pantoufles jaunes d’une boutique à une autre ; plus loin vous vous sentez heurté par un esclave copulent qui porte un enfant; ailleurs vous s forcé de vous écarter devant un serrasse armé jusqu’aux dents, qui précède un grand Seigneur. Vous arrivez à comprendre que le plus pi u.lent est de rentrer vos coudes et de vous livrer sans défense au bon plaisir de la fouie qui se charge de vous bercer....