Extrait du journal

Il n est pas de dictature, au fond, moins solide et moins reconnue que celle qu’exerce Rosas; comme il n’est pas d’autorité plus fatale a la prospérité de l’ancienne vice-royauté de Buenos-Avres, comme l’a établi t ruila dès ses première s proclamations. Que la révolte, que la lutte éclate sans cesse contre le dictateur, quoi de plus simple? nue des gouverneurs de provinces, comme aujourd’hui ceux de l’Entre Rios et de Corneilles, se liguent avec Montevideo et le Paraguay, déjà indépendants, dans le but d’affranchir la Confédération, il n’y a la rien qui ne se soit déjà présenté et qui ne doive se présenter entore longtemps, jusqu’au jour de la chute de Rosas: mais lest ce pas une bien étrange aberration que celle qui dans un tel pays, expose à tant de brigues, a pu faire regarder Rosascomme l’homme delà paix dans l’Amerique du Sud, comme le chef d un Lut régulier et non d’un gouvernement de force et de fait?--Telle a été l erreur commise par l’Angleterre et par la France....